La commune de Baugé, forte d’un patrimoine exceptionnel, a souhaité réfléchir à la réorganisation des espaces publics devant ses monuments : l’accès au centre culturel René d’Anjou et la place de l’Europe devant le château. Les enjeux consistent à mettre en valeur le patrimoine tout en conservant l’esprit des lieux, à permettre l’accessibilité des PMR sur un terrain accidenté, et à gérer la circulation dans un tissu urbain dense et peu irrigué. Autour du centre culturel le projet prend la forme d’un parvis pavé festif et accueillant souligné par une grande rampe architecturale qui permet la liaison PMR avec la mairie et la place de l’Europe. La suite du projet est à l’étude.

La commune a souhaité une réflexion globale sur le site de la place Notre-Dame à l’occasion de la réhabilitation du musée Denais. Cette étude a abouti à la requalification de la place et à une étude de faisabilité logements/commerces. L’aménagement de la place est mis en place de façon à permettre l’accès PMR et à améliorer les conditions de circulation, piétonnes et voitures. Le choix des matériaux s’est orienté sur une réinterprétation des matériaux existants, traités de façon contemporaine, l’ensemble dans un esprit de grande sobriété afin de mettre en valeur l’église et le musée.

L'opération a consisté en la restructuration d’un bâtiment en Maison d’Accueil Spécialisée permettant d’accueillir 20 résidents handicapés répartis en deux unités de vies de 10 logements. Les deux unités communiquent entre elles tout en ayant un fonctionnement autonome. Les « pièces de jour » (salons, salles d’activités, salles à manger...) se déploient dans la partie du bâtiment réhabilitée, en s’adaptant aux contraintes de l’existant. La partie neuve est reliée par deux galeries au bâtiment existant, créant un patio central. Cette extension est compacte et performante énergétiquement. Les chambres sont réalisées comme un « logement » avec chacune une salle d’eau.

La commune souhaitait créer un équipement de santé pluridisciplinaire afin de concentrer ces services sur sa commune. Le terrain choisi est une parcelle longue, mitoyenne d’une gare et d’une ancienne voie ferrée. Il s’agit avec ce projet de mettre en valeur le bâtiment de la gare en jouant sur les toitures et le rythme des volumes, de rendre lisible et repérable l’organisation du bâtiment en extérieur avec une alternance de volumes colorés. A l’intérieur du bâtiment, une circulation centrale éclairée naturellement offre un maximum de lumière naturelle, de perspectives sur le paysage et permet de concevoir des espaces intérieurs fonctionnels et conviviaux.

L’établissement accueille des enfants et adolescents atteints de déficience intellectuelle. Situé au cœur d’un vaste paysage de la vallée de la Sarthe, le projet s’est construit comme un village, avec de petits bâtiments organisés autour d’une rue centrale, qui s’ouvrent sur le paysage environnant.

Les différents bâtiments correspondent chacun à un service, au total 9 « maisons », petites constructions d’échelle familiale. Ces constructions jouent sur des alternances de volumes et sur la couleur pour se différencier. Le projet s’inscrit dans une démarche environnementale, économiquement raisonnée (qualité des matériaux, confort des usagers, coût d’entretien).

L'IME La Chalouère souhaitait améliorer ses conditions d’accueil pour 30 enfants intellectuellement déficients et physiquement handicapés, âgés de 3 à 4 ans. Le projet a consisté à démolir des locaux vétustes pour construire deux bâtiments de plain-pied : l’un regroupe locaux sociaux, salle de réunion, atelier et garage ; l’autre deux unités d’accueil pour les enfants ainsi que des locaux d’activités thérapeutiques. De par leurs volumes simples, les bâtiments jouissent de bonnes qualités thermiques et grâce à leurs couleurs et les matériaux utilisés, ils s’intègrent harmonieusement dans l’espace boisé du parc. Enfants et éducateurs apprécient l’accessibilité, la lumière et l’espace.

Maine-et-Loire Habitat a souhaité installer sur une des dernières parcelles de la ZAC de la Guérinière un projet d’habitats collectifs permettant d’accueillir 38 familles. Situé en entrée de ZAC côté Trélazé, le bâtiment est une véritable figure de proue pour le quartier. Il s’organise autour de la recherche du meilleur ensoleillement possible pour les logements malgré une orientation de la parcelle peu favorable. Il en découle des façades décalées, qui cherchent le soleil et des espaces intérieurs ouverts pour favoriser la lumière. Une attention particulière est apportée à la qualité des matériaux et aux détails de construction dans un souci de qualification du logement social.

Au cœur de l’abbaye de la Coudre, l'opération a consisté à créer une cuisine centrale, une nouvelle hôtellerie de 11 chambres, 5 salles à manger, une salle de réunion et un oratoire, ainsi qu’un déambulatoire dans la cour d’honneur, un narthex sur le parvis de l’église, et un solarium pour les sœurs âgées. La cour d’honneur est également entièrement rénovée. Dans la conception de ce projet, l’acte contemporain d’architecture se superpose, se glisse, s’infiltre dans l’existant. Il mêle volumes et matériaux, anciens et nouveaux, dans un souci d’enrichissement réciproque et d’inscription dans une histoire inachevée.

Par la suite, d'autres travaux ont été réalisés à la demande des Soeurs, afin d'améliorer le confort du lieu (mise en conformité de l'hôtellerie Le Patio, aménagement des archives...)

L’université de médecine est un ensemble construit en 1969-1970 par les architectes Michel Andrault et Pierre Parat, assisté de Philippe Mornet ; son aspect est sobre et unitaire. L'opération a consisté en la restructuration de 13 dalles (ou niveau de chaque bâtiment) sur 23 au total. Les espaces intérieurs ont été totalement restructurés en salles de cours et bureaux. L’isolation thermique et le changement des menuiseries ont également fait l'objet d'une réfection, accompagnés d'une mise en accessibilité et en sécurité des dalles concernées. Le chantier se déroula en sité occupé avec un phasage complexe.

Le restaurant scolaire de la commune de Briollay, situé au pied de l’Eglise, apparait comme un bâtiment emblématique de l’ensemble du groupe scolaire et de la commune. Il différencie trois parties représentatives de leur fonction : un volume principal gris ardoise accueille la restauration, un volume rouge démarque la bibliothèque, un volume bas enduit accueille l’office et fait le lien avec les constructions existantes. L’insertion du bâtiment tient beaucoup à l’échelle des volumes et au découpage des toits qui rappelle ceux des constructions voisines. Les volumes intérieurs rappellent ces formes et offrent des espaces ouverts, lumineux et peu bruyants.