La maison de retraite Sainte-Marie, qui se situe dans un vaste jardin enclos au cœur de la ville, souhaitait accueillir une nouvelle population de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cela induisait un bâtiment radicalement différent de la construction initial qui puisse répondre aux préoccupations architecturales suivantes : offrir des espaces lumineux, repérables, à l’échelle humaine ; garder un aspect domestique aux volumes et profiter au maximum de l’environnement paysager ; s’inscrire dans une démarche environnementale aboutie.

L’UHR se pose comme une extension différenciée, lisible, une forme organique qui vient se raccorder à l’existant en « douceur ».

La rue Nationale est l’axe majeur de la traversée de la commune de Vihiers, sur une longueur de 1.8 km. Son tracé linéaire se décompose en séquences avec des ambiances variées, mais le caractère routier, dû notamment à la contrainte des convois exceptionnels, prédominait et ne mettait pas en valeur cette richesse. Les grandes orientations du nouvel aménagement se sont appuyés sur une réduction de la place donnée à la voiture, sur le marquage des lieux importants afin de rythmer le linaire de la rue et de redonner leur place aux piétons et vélos. Un choix soigné des matériaux de surfaces et du mobilier urbain complète cet aménagement.

La commune de Chacé souhaitait revitaliser son centre-bourg en réaménageant l’ensemble de la RD 205, cœur de l’espace public. Le nouvel aménagement propose des séquences adaptées aux différentes ambiances, mais qui visent toutes la réduction de la vitesse des automobilistes (par des écluses ou plateaux), la continuité des cheminements piétons (création d’un grand trottoir) et le maintien de l’offre de stationnement. Il s’appuie sur l’utilisation de matériaux en harmonie avec le patrimoine architectural de la commune pour mettre en valeur les perspectives et la qualité du site.

La commune de Chalonnes-sur-Loire a souhaité compléter son offre commerciale au travers de l’aménagement du quartier du Marais, avec des objectifs précis:

• Relier au mieux la zone du Marais aux commerces du centre-ville grâce à la création d’une voie nouvelle et à l’aménagement en mail piétonnier de la rue des Bords du Vihiers
• Renforcer par des commerces de taille moyenne l’offre existante sur la commune
• Apporter des réponses satisfaisantes en matière de protection de l’environnement et notamment un cadre paysager en harmonie avec la zone de loisirs voisine
• Aménager des aires de stationnement compatibles avec l’accueil de manifestations collectives

Le quartier des Ardoises – Puy Heaume s’inscrit dans une démarche générale de renouvellement urbain : la commune modifie l’affectation d’une ancienne ZI afin de créer un quartier d’habitat, attractif et vivant. L’objectif consiste à privilégier la qualité de vie des habitants, assurer la continuité des circulations piétonnes et cyclables, préserver l’environnement existant, et assurer un aménagement économe en énergie. Cela passe par la création d’une voie structurante à caractère urbain, le réaménagement de la voie SNCF en piste cyclable, l’organisation d’îlots d’habitats et de commerces de types variés (collectifs, intermédiaires, individuels).

Le lotissement du Déris se situe sur la Chapelle St Laud, le long de l’axe départemental Angers-Paris. Il est aujourd’hui occupé par une trentaine de maisons sur une surface de 2.6ha.

Il se développe autour d’une organisation simple mettant en valeur sa situation en surplomb de la vallée dans un site très bien exposé et boisé : une longue impasse suivant le relief permet l’accès à des parcelles étroites, orientées sud. Le bâti est structuré en continuité avec le bâti existant, en maîtrisant les vis-à-vis entre voisins. Les espaces collectifs dont le bassin de rétention sont aménagés de façon à mettre en valeur le paysage existant et favoriser le maillage piétonnier.

La « Pièce de Villeneuve », située sur la commune de La Daguenière, était destinée à l’urbanisation. Elle apparaît comme une pièce manquante d’un « puzzle » dans un quartier d’habitations. Elle a été intégrée dans un tissu urbain cohérent, tout en maintenant le caractère champêtre du lieu, et ce dans un contexte réglementaire complexe. A cet effet, le projet s’est organisé autour d’un grand espace vert central, sur lequel viennent se greffer des impasses. Le bâti créé, issu de parcelles variées, reprend les lignes d’implantation des maisons environnantes afin de bénéficier d’un ensoleillement optimal. Un maillage de circulations douces et une attention particulière aux végétaux complètent cet aménagement simple mais agréable.

La commune de Gesté envisageait l’aménagement d’un quartier d’habitation d’une trentaine de lots sur le secteur Saint-Julien, en proche périphérie de son centre. Situé au sein d’un environnement à deux visages, rural et pavillonnaire, le projet proposait d’organiser les espaces autour de grandes lanières vertes traversantes, qui structuraient le quartier en hameaux, et faisaient le lien entre la partie naturelle et la partie urbanisée du site. Elles avaient un double usage, technique par la récupération des eaux pluviales, et paysagères en créant de vastes promenades qui isolaient les bâtis. L’organisation du bâti s’attachait à privilégier l’orientation au sud des maisons.

La commune de Daumeray envisage l’urbanisation du secteur de la petite fontaine avec la construction de 238 logements sur 14 ha. Souhaitant un projet innovant, elle s’est orientée, aidée par le CAUE, vers un projet d’écoquartier. Le but du projet consiste à assurer la greffe avec le tissu peu dense environnant, à proposer des modes d’habitat variés et novateurs, à privilégier la qualité de vie au sein du quartier, tout en dessinant une nouvelle entrée de la commune et en préservant / mettant en valeur un environnement privilégié. Le projet répond à ces enjeux dans le cadre d’une démarche environnementale aboutie.

La ville de La Flèche souhaitait poursuivre la rénovation de son centre-ville par l’aménagement de la rue Carnot, rue très commerçante en hyper-centre. L'opération, qui s’est réalisée en concertation avec les commerçants et les élus, a prévu la valorisation des espaces piétons malgré la conservation des places de stationnement de part et d’autre de la voie. L’aménagement s’organise autour du rétrécissement de la voie principale, et la création de deux plateaux piétonniers. Il privilégie de grands trottoirs devant les commerces, avec un calepinage contrasté entre des bordures noires et un pavage en granit clair qui met en valeur le bâti et les terrasses des commerçants.