Le projet s’inscrit dans une démarche de renouvellement urbain visant à densifier un terrain résidentiel des années 1970-1980, situé à proximité du centre-bourg de Jallais, commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges. Il comprend la démolition de 10 maisons et la construction de 18 logements locatifs sociaux individuels, chacun doté d’un garage accolé et d’une terrasse.

Les habitations s’intègrent harmonieusement dans le quartier grâce à des volumes simples, des toitures à deux pans, et des matériaux tels que l’enduit et les tuiles. Un soin particulier est apporté à l’ensoleillement et à la préservation de l’intimité.
La gestion des eaux pluviales est assurée par la création de noues le long de la nouvelle voie, complétée par des jardins de pluie ou des massifs drainants pour recueillir et infiltrer les eaux de chaque parcelle. Cette approche durable renforce l'intégration paysagère du projet. La préservation d'arbres existants, ainsi que l'installation de haies et clôtures végétales, contribue à créer une harmonie avec l'environnement naturel et bâti.

La commune de Beaupreau-en-Mauges a identifié trois immeubles inoccupés depuis longtemps sur son territoire, présentant des risques de sécurité sur la voie publique et nécessitant des travaux de réhabilitation pour une remise sur le marché.

Dans le cadre d’un projet global de rénovation urbaine et de lutte contre l’habitat indigne, la commune a souhaité intégrer l’étude de ces trois immeubles, afin d’avoir une meilleure visibilité sur les démarches à entreprendre.

Nous avons été mandatés pour réaliser une faisabilité programmatique, architecturale, technique et financière :

- Réaliser un relevé des propriétés (dont deux avec drone)

- Réaliser un diagnostic visuel de l’existant avec étude historique

- Étudier la programmation souhaitée avec la commune

- Mettre en forme une ou plusieurs hypothèses d’aménagement

- Echanger avec l’Architecte des Bâtiments de France autour de ces hypothèses

- Vérifier techniquement et chiffrer ces hypothèses

- Restituer cette étude aux élus lors d’une présentation en mairie

La réhabilitation et la rénovation complète des immeubles de Villedieu-la-Blouère et le Pin-en-Mauges sont actuellement envisagées par la commune ; l’immeuble de Gesté, trop endommagé, serait quant à lui démoli afin d’y reconstruire un nouveau logement.

Le projet se compose de trois entités distinctes, mais reliées : la pension de famille, le pôle accueil et administration, l’hébergement accueil temporaire.

UN JARDIN ENSOLEILLE, CENTRE DU PROJET SOCIAL

Protégé de l’espace public et ouvert au sud, le jardin est le centre du projet et se veut créateur de lien social. Il offre une qualité de vie et d’intimité maximale aux habitants.

Le jardin patio et le potager proposent deux ambiances différentes tout en s’intégrant dans un projet social commun : se promener, se rencontrer, discuter, observer la nature, cultiver les légumes…

Le traitement des eaux pluviales participe au projet paysager : la rétention des eaux pluviales est mise en scène dans des noues abritant faune et flore naturelles, et est partiellement récupérée pour l’arrosage.

Le parc de stationnement est situé à l’est du terrain. Afin de réduire l’impact visuel des boxs, ils sont organisés perpendiculairement à la rue. Ainsi, des ouvertures visuelles relient la rue à l’espace paysager à l’arrière du collège. Un système de desserte en sens unique limite la circulation.

Lancé par Podéliha dans le cadre d’une procédure innovante de reconversion d’anciennes cités d’urgence, le projet des Viviers s’inscrit dans une démarche environnementale ambitieuse axée autour de la résilience climatique, de la préservation de la biodiversité et du cycle de l’eau.

Situé en prolongation d’un parc public existant, ce projet de 50 logements collectifs souhaite réconcilier l’architecture et la nature au cœur d’un parc planté. A cet effet, il pose des actes forts :

• La désimperméabilisation de 80% des sols
• L’infiltration des eaux pluviales à la parcelle
• 2h d’ensoleillement minimum pour tous les logements au solstice d’hiver
• Un espace extérieur, balcon, terrasse ou jardin pleine terre pour tous les logements
• Un environnement favorisant la biodiversité grâce à la plantation de végétations étagées avec des plantes hélophytes, vivaces, grimpantes, arbustes, haies et arbres de différentes ampleurs
• L’ensauvagement partiel du site grâce à des toitures prairies inaccessibles et des nichoirs

En s’appropriant la référence à l’enfance, Cabane Perchée suggère un rapport à la nature pacifié au cœur de la ville.

L’association Habitat & Humanisme possède à Angers une Pension de famille (résidence sociale destinée à accueillir les personnes ne pouvant pas, pour des raisons sociales ou psychiques), accéder à un logement ordinaire. Début 2022, une opportunité de terrain de 1 379 m² s’est présentée, permettant à l’association d’envisager un développement de sa Pension de famille.

L’opération envisagée comprend la construction de 20 logements T1 d’environ 25 m² pour la maison relais, la construction de 7 logements sociaux collectifs locatifs T2 et T1, ainsi que la réhabilitation d’un bâtiment existant en 1 logements T3. Des espaces collectifs de 100 m² sont également compris dans le projet, comprenant un bureau, un salon commun, une buanderie, un local ménage et un espace atelier pour le jardin.

La commune de Chemillé-en-Anjou a identifié deux immeubles inoccupés depuis longtemps sur son territoire, présentant des risques de sécurité sur la voie publique. Des travaux de mise en sécurité ont été préconisés par un expert. Dans le cadre d’un projet global de rénovation urbaine et de lutte contre l’habitat indigne, la commune a souhaité intégrer l’étude de ces deux immeubles, afin d’avoir une meilleure visibilité sur les démarches à entreprendre.

Nous avons été mandatés pour réaliser une faisabilité programmatique, architecturale, technique et financière :

• Réaliser un relevé des propriétés (dont un avec drone)
• Réaliser un diagnostic visuel de l’existant avec étude historique
• Étudier la programmation souhaitée avec la commune
• Mettre en forme une ou plusieurs hypothèses d’aménagement
• Echanger avec l’Architecte des Bâtiments de France autour de ces hypothèses (immeuble de Valanjou)
• Vérifier techniquement ces hypothèses
• Les chiffrer
• Restituer cette étude aux élus lors d’une présentation en mairie

La restructuration et la rénovation complète de l’immeuble de Valanjou est préconisée au vu de sa forte détérioration, avec conservation des modénatures de la façade principale, afin d’y aménager trois logements.

Pour l’immeuble de Saint-Georges-des-Gardes, en meilleur état, une restructuration et une réhabilitation thermique sont proposées, afin d’y installer un à deux logements.