La maison de retraite Sainte-Marie, qui se situe dans un vaste jardin enclos au cœur de la ville, souhaitait accueillir une nouvelle population de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cela induisait un bâtiment radicalement différent de la construction initial qui puisse répondre aux préoccupations architecturales suivantes : offrir des espaces lumineux, repérables, à l’échelle humaine ; garder un aspect domestique aux volumes et profiter au maximum de l’environnement paysager ; s’inscrire dans une démarche environnementale aboutie.

L’UHR se pose comme une extension différenciée, lisible, une forme organique qui vient se raccorder à l’existant en « douceur ».

Le projet d’une église aujourd’hui appelle une réponse singulière et adaptée. Notre projet a développé une image à la fois simple et marquante : un grand toit gris mat surgi du sol, repose sur un mur large et solide en pierres, que soutient comme en contrefort un volume simple accueillant la salle paroissiale. Un jardin dérobé se niche à l’arrière de l’église.

L’espace intérieur s’apparente à une voûte, confondant toitures et façades et créant un espace unitaire. Le clocher se détache et signale le lieu depuis un grand parvis. L’ensemble créé un volume magistral, sorte de conque, faisant écho aux églises anciennes, qui incitent à la réflexion, au recueillement, à la paix.

L'ensemble comprend 7 logements individuels répondant au cahier des charges « Vivre son âge », 8 logements collectifs et 2 locaux d’activités. Les logements sont conçus de façon à avoir de hautes performances énergétiques. Une attention particulière a été apportée à l’accessibilité, compte tenu de la déclivité du terrain, et à l’ensoleillement des pièces de vie. L’architecture respecte la volumétrie traditionnelle, tout en apportant un vocabulaire contemporain : toiture ardoise et toitures zinc à faible pente, grande baie, motifs des garde-corps…

Le CROUS souhaitait la rénovation complète du bâtiment Casterneau devenu obsolète, autant d’un point de vue de l’aménagement que pour sa facture énergétique et sa non-conformité pour l’accessibilité des PMR.
Cela a nécessité la reprise de l’ensemble des façades, la réhabilitation complète des 169 chambres de 9 m², la création de 102 studettes de 13 à 14 m², et la réhabilitation des espaces communs.
Dans toutes les chambres une cabine de douche tri-fonctions est installée, ainsi que du mobilier sur mesure. Les locaux communs en RDC sont réaménagés et rendus accessibles par la création d’une rampe handicapée sculpturale.

Avec sa salle de cinéma-théâtre « Pax », la commune de Tiercé disposait d’un lieu de vie culturel important, mais en mauvais état. La réhabilitation de la salle s’étant rapidement avérée coûteuse et malaisée, il a été jugé plus pertinent de la déconstruire pour laisser la place à un nouveau bâtiment qui puisse ainsi jouir de la même position centrale dans la commune.

D’un volume compact, le nouveau « Pax » est doté des mêmes qualités sonores que l’ancien, tout en réduisant la facture énergétique, et en bénéficiant d’une vraie accessibilité (219 places dont 6 PMR) et d’une plus forte visibilité, grâce à sa façade sur rue, ouvragée et colorée.

Au cœur de l’abbaye de la Coudre, l'opération a consisté à créer une cuisine centrale, une nouvelle hôtellerie de 11 chambres, 5 salles à manger, une salle de réunion et un oratoire, ainsi qu’un déambulatoire dans la cour d’honneur, un narthex sur le parvis de l’église, et un solarium pour les sœurs âgées. La cour d’honneur est également entièrement rénovée. Dans la conception de ce projet, l’acte contemporain d’architecture se superpose, se glisse, s’infiltre dans l’existant. Il mêle volumes et matériaux, anciens et nouveaux, dans un souci d’enrichissement réciproque et d’inscription dans une histoire inachevée.

Par la suite, d'autres travaux ont été réalisés à la demande des Soeurs, afin d'améliorer le confort du lieu (mise en conformité de l'hôtellerie Le Patio, aménagement des archives...)

Le site de la Sablonnière comporte plusieurs bâtiments préalablement occupés par EDF. L'un des bâtiments a été réhabilité en locaux pour des activités associatives, ainsi qu’un espace jeunesse. Ces locaux sont des espaces partagés permettant un maximum de polyvalence dans l’usage. Afin de répondre à la réglementation d’accessibilité des ERP un noyau de circulations a été créé comprenant un escalier et un ascenseur, positionnés de telle sorte qu’il permette d’envisager une extension future. La solution d’une isolation mixte intérieure/extérieure, réponse thermique optimum, a permis un habillage du bâtiment principal qui redonne couleur et modernité au site.

Implanté sur la place de la Croisée, cet équipement a vocation à accueillir des locaux associatifs variés comprenant notamment une grande salle de danse/salle festive, une salle de réunion et l’accueil des jeunes et divers locaux. Il s’organise en un ensemble de volumes simples, de matières et couleurs différentes, imbriqués les uns dans les autres. Le volume principal, à savoir la grande salle, posé en porte-à-faux sur un socle sombre, est recouvert d’un bardage bleu azur qui lui confère un aspect immatériel. Le volume couleur brique des circulations marque l’entrée du bâtiment.

L’université de médecine est un ensemble construit en 1969-1970 par les architectes Michel Andrault et Pierre Parat, assisté de Philippe Mornet ; son aspect est sobre et unitaire. L'opération a consisté en la restructuration de 13 dalles (ou niveau de chaque bâtiment) sur 23 au total. Les espaces intérieurs ont été totalement restructurés en salles de cours et bureaux. L’isolation thermique et le changement des menuiseries ont également fait l'objet d'une réfection, accompagnés d'une mise en accessibilité et en sécurité des dalles concernées. Le chantier se déroula en sité occupé avec un phasage complexe.